Éditeur : Namco
Dates de sortie :
Sorti au Japon le jour de la Saint Gérald, Baten Kaitos ne pouvait qu’être exceptionnel. Sorte de réponse de la part de Monolith à Square qui lui avait plus ou moins fermé la porte après Chrono Cross et Xenogears, ce jeu est une sorte de réussite épique, là où tout le monde s’était cassé le nez : les RPG dont les combats sont à base de cartes. Car il y en avait eu quelques-uns, et Les Royaumes Perdus, également sorti sur GameCube un peu plus tôt en était un sinistre exemple. Mais Baten Kaitos n’a pas été développé à l’arrache, et ça se sent.
Fruit de la collaboration entre deux monstres issus de deux développeurs encore plus gros (Monolith Soft. qui s’est affranchi de Square et Tri-Crescendo qui s’est échappé de Tri-Ace), Ce jeu est une sorte d’ode à la liberté créative. Tout y est novateur, tout y est parfaitement calibré, tout y est merveilleux.
Verdict : 19/20
Baten Kaitos est une réussite totale. Au début, le système de combat étonne, voire désoriente, mais le scénario vous tient tellement en haleine qu’il vous permet de rester assez longtemps devant votre écran pour saisir le potentiel des affrontements, et enfin y adhérer totalement. J’ai eu la chance d’interviewer Hiroya Hatsushiba il y a quelques années (le patron de Tri-Crescendo), et il m’a avoué que travailler sur Baten Kaitos avait été un de ses meilleurs souvenirs de développement, très utile pour la suite de la carrière de son studio. Il rempilera d’ailleurs en 2006 pour la préquelle (Baten Baitos 2 / Origins), dont nous parlerons plus tard…
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